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30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 17:35

FO de nouveau censuré !

 Dans le LAM n°99 de janvier-février 2008, la tribune libre de FO a été de nouveau censurée. Vous pouvez lire la mention "FO ne nous a pas transmis d'article pour ce mois ci".

C'est FAUX ! L'article a été envoyé à la rédactrice le mercredi 23 janvier 2008 à 12h 19, alors que nous étions dans les temps. Mais ce texte gênait d'Aubert. Le voici :

<< Mériter plus pour gagner plus ?

Tout au long du processus de mise en place de l'évaluation, le syndicat Force Ouvrière a demandé aux représentants de la municipalité de clarifier leur position quant à leur volonté d'instaurer un lien entre l'évaluation des agents et leurs rémunérations.  

 Cette demande de clarification était justifiée par le discours ambigu et contradictoire tenu par la municipalité sur cette délicate question. Nous avions fini par obtenir une réponse signifiant qu'il n'était pas dans les intentions municipales d'instaurer une modulation du régime indemnitaire, une modulation des durées d'avancement entre échelons ou encore un lien avec les avancements de grade.

 Ainsi lors du CTP du 31 janvier 2006 consacré à l'évaluation, M. Troadec donnait les assurances suivantes :

"Gardez la responsabilité de votre analyse. Nous n'arrêtons pas de vous dire au début de l'évaluation, la démarche, l'objectif, n'ont rien à voir avec les promotions, mais qu'il est évident que nous ne pourrons pas nous contredire, et que par conséquent après avoir fait ce travail, nous en avons un autre à faire, les promotions, et que le devrais être en phase avec moi-même si j'étais chef de service, entre le travail que j'ai pour les évaluations et l'amélioration du service et des promotions. Ce n'est pas pour les promotions que je le fais, absolument pas."

De plus, à l'occasion des journées de formation consacrées au bilan des évaluations, de nombreuses questions ont été posées à ce propos au cabinet chargé de la formation sur l'évaluation. En réponse, les formateurs du cabinet ont clairement indiqué que la volonté municipale n'était pas d'instaurer le lien entre l'évaluation et la rémunération. Le cabinet a été plus loin dans sa réponse en indiquant qu'il avait déconseillé à la municipalité l'instauration d'un tel lien en raison de sa dangerosité.

 Le 10 janvier dernier, à l'occasion des voeux au personnel, les masques sont tombés. Le Directeur Général des Services a annoncé l'instauration prochaine d'une rémunération au mérite, mérite jugé à l'aulne de l'évaluation individuelle. D'Aubert a ensuite annoncé la "refonte rapide du régime indemnitaire" en y introduisant la notion de mérite appuyée sur l'évaluation.

C'est là un revirement complet par rapport à leurs affirmations quant à l'absence de lien entre évaluation, avancement de grade et d'échelon, et modulation du régime indemnitaire.

C'est un véritable marché de dupe ! Le seul gagnant dans cette affaire est l'employeur car aujourd'hui tous les agents bénéficient d'un avancement à la durée minimale qui garantit pour tous une progression de rémunération optimale. Le régime indemnitaire est distribué de façon égalitaire en fonction de critères objectifs : appartenance à une filière, un cadre d'emploi, exercice de responsabilité. Il faut rappeler que l'enveloppe financière distribuable est complètement déterminé par délibération du conseil municipal. Si une modulation individuelle était instaurée, elle devrait s'inscrire dans l'enveloppe globale prédéterminée : donner plus aux uns en fonction de leurs mérites supposés reviendrait mécaniquement à donner moins aux autres supposés moins méritants.

Les 13 années qui viennent de s'écouler doivent permettre à chacun de bien mesurer qu'elle est la conception du mérite de cette municipalité. Chacun peut donc imaginer l'ambiance et le désordre qui s'installeraient dans l'ensemble des services si la rémunération au mérite était instaurée.>> 

 d'Aubert contre FO, mais aussi contre OF ! 

D'Aubert  ne s'attaque pas qu'à FO. Dans un billet paru le 11 janvier 2008, un journaliste de Ouest france dénonce courageusement l'attitude de d'Aubert vis à vis de la presse :

 

"François d'Aubert est un lecteur attentif de Ouest-France, et nous l'en remercions. Parfois, il dit ne pas comprendre tout ce qu'il lit, c'est humain. Il ne comprend pas, par exemple, pourquoi les internautes osent jeter un regard critique sur notre bonne ville où il fait si bon vivre. Il ne comprend pas, comme il l'a déclaré à un millier de personnes lors de ses voeux, mercredi soir, pourquoi Ouest-France leur prête une oreille attentive en relayant leurs propos dans ses colonnes.

Qu'il nous soit ici permis de répondre à ses interrogations. Notre journal, c'est un vilain défaut, aime le débat démocratique, la rencontre des idées. Convaincus que les journalistes n'ont pas le monopole de la parole, nous avons décidé, il y a un an, d'accueillir celle de nos lecteurs. Sur notre site internet maville.com, puis, après sélection, dans le journal, dans la rubrique "forum".

Les sujets abordés ? La vie au coin de ma rue, au fond de mon porte-monnaie. Dans ma voiture au Pont de Pritz, sur mon marché ou, comme ce jeudi, dans ma salle de sport. Ces derniers mois, les sujets qui ont donné lieu aux échanges les plus nombreux étaient la venue du festival des 3 éléphants à Laval et... la situation des célibataires à Laval. Pas de quoi monter au balcon.

Pour Albert Londres, le journalisme devait "porter la plume dans la plaie". A Ouest-France, nous préfèrerons toujours parler des initiatives, des gens qui font avancer les choses. Mais, la vie est ainsi faite, nous sommes de temps à autre interpellés sur des manques, des erreurs, des injustices. Parfois, c'est vrai, nous osons donner la parole aux mécontents. Certains égratignent l'action de la municipalité ; d'autres lui tressent des louanges. Match nul, la balle au centre. Au final, le lecteur-citoyen est le seul juge.

Formons un voeu, c'est de saison : que ce forum vive et se développe ; quel meilleur signe que les lavallois ne se désintéressent pas de la chose publique ! Et que les élus locaux, s'ils se sentent injustement critiqués, répondent par le même canal... Le débat n'en sera que plus fécond". Signé Arnaud Bélier.

 

D'Aubert ne supporte aucune critique. Pour lui, l'information ne peut que se limiter à sa communication personnelle, aux frais du contribuable.

Au fond, son grand tort, c'est de confondre les miroirs et les fenêtres...

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8 janvier 2008 2 08 /01 /janvier /2008 15:57

 Faire la lumière sur le coût...

 

 Certains de nos collègues apprécient peu que l'on minimise leur travail pour préparer, installer, démonter les illuminations de fin d'année.

En effet, certains porte-parole de d'Aubert atténuent systématiquement l'opération "illuminations", tout en s'en extasiant.

Ainsi, dans Ouest France du 15 décembre 2007, on peut lire : "mais combien ça coûte ? pas de réponse officielle".

Et la réponse ne vient pas du bulletin municipal officiel "Laval infos" : dans son n°128 de décembre 2007, pas un mot sur l'inscription budgétaire.

 

Et le 7 janvier, sous le titre "Les illuminations éteintes, on fait les comptes", Ouest France écrit : "l'investissement consenti pour ces illuminations est estimé à environ 150 000 euros...".

 

En fait c'est le fonctionnement en personnel qui est important et doit être pris en compte. Par recoupement des informations provenant de collègues de différents services, nous pouvons indiquer que l'ensemble des crédits de fonctionnement et d'investissement s'élève à 280 000 euros.

 

Alors, pourquoi ne pas le dire "clairement", et valoriser ainsi l'effort des services municipaux, tout en éclairant cette opération de toute la transparence nécessaire en matière de financement public. Car les admirateurs de la lumière sont aussi des contribuables...

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5 décembre 2007 3 05 /12 /décembre /2007 20:09

Le SYSTEME d'AUBERT et la CENSURE

       

- moins je me sens sûr, plus je les censure... 

   

La tribune de Force ouvrière a été de nouveau censurée dans le bulletin municipal interne "Laval Municipaux" (dit LAM...) du mois de novembre-décembre 2007.

 Au total, c'est une bonne quinzaine de tribunes Force Ouvrière que M. d'Aubert et les agents de son système auront censuré en 13 années de mandat. 

 Le Vecteur Libre et Indépendant est, lui même, né d'un acte de censure en 1996 opéré par Jean-Pierre Bonet, le secrétaire général des services (qui avait rêvé de devenir journaliste !). 

 Autant de bonnes raisons pour publier, aujourd'hui, une grande enquête sur François d'Aubert et la censure. 

 D'Aubert, un homme de communication... 

La "Communication" fascine François d'Aubert depuis toujours : longtemps administrateur d'Antenne 2 en sa qualité de parlementaire, il avait aussi lancé "Radio Perrine" dans les années 80, aventure dont il se vante peu aujourd'hui.

 

Un article du Monde du 3 février 1988 raconte avec précision cette épopée des ondes digne des Pieds Nickelés : ce document est extraordinaire

 

 Une tolérance à géométrie variable... 

 

 Quand il est un opposant au pouvoir en place, qu'il soit local ou national, François d'Aubert n'a pas la même attitude que lorsqu'il est lui-même au pouvoir : dans le premier cas, il est volontiers impertinent, voire insolent ; dans le second cas, il est un censeur impitoyable, qui ne tolère aucune critique.

 Chacun se souvient qu'il avait insulté le Président de la République le 1er février 1984 en l'attaquant sur son passé, ce qui lui avait valu une sanction, fait rarissime à l'Assemblée Nationale. En réaction, quelques semaines plus tard, le 1er mars 1984, il tient un meeting au parc des loges de St-Berthevin au cours duquel il proclame : 

 " Nous ne sommes pas là pour faire du cinéma mais pour témoigner de notre combat pour les libertés, notamment celle de la presse". 

 

Concurrent d'André Pinçon à la mairie de Laval où il siège alors dans l'opposition, François d'Aubert dispose gracieusement de 2 pages dans le bulletin municipal, ce qui, à l'époque, n'était pas obligatoire, mais constituait un gage de démocratie. Depuis, l'article L. 2121-27-1 du code général des collectivités territoriales impose une expression de l'opposition dans les bulletins des collectivités : à Laval, elle doit, sous d'Aubert, se contenter d'une ½ page. 

 Mais à l'époque, d'Aubert est si virulent que le maire en place décide de supprimer cette tribune après 3 numéros, le 16 décembre 1983. 

 D'Aubert se répand alors dans la presse contre la censure. Ainsi, le Courrier de l'Ouest du 20 décembre 1983 rapporte : 

 

"M. d'Aubert s'élève contre la suppression décidée par la majorité socialo-communiste de Laval des deux pages octroyées à l'opposition dans le bulletin municipal. Pour lui, cette décision n'est pas un hasard. On y retrouve... la volonté de museler l'opposition, le même refus du pluralisme. Après le contrôle du contenu des articles, déjà injustifiable dans un bulletin financé par tous les contribuables, c'est la censure de l'opposition, à laquelle on veut interdire de s'exprimer. Les lavallois auront compris : pour un socialiste ou un communiste, un bulletin municipal ne doit être qu'un bulletin de propagande".  

 Bien sous tous rapports...

 

La publication des rapports de la Chambre Régionale des Comptes sont également un grand moment pour apprécier sa conception de l'information à géométrie variable. Ces rapports, entre autres analyses, dénoncent, en effet, les erreurs de gestion de la municipalité en place. 

 Ces rapports doivent obligatoirement être distribués aux conseillers municipaux. Mais il est parfaitement démocratique que la population en prenne directement connaissance. 

Début 1995, alors opposant, M. d'Aubert demande à la municipalité de l'époque de le publier intégralement dans le bulletin municipal : 

 Ouest France du 2 février 1995 : 

 "François d'Aubert : "Il faut informer tous les lavallois". 

 L'information ne doit pas être seulement transmise aux conseillers municipaux, selon François d'Aubert qui a souhaité une publication in-extenso du rapport de la Chambre Régionale dans le journal "Laval, la vie".

 Extrait du Procès Verbal du conseil Municipal du 27 janvier 1995 :  

 "D'abord, une simple observation de forme : c'est un rapport qui mériterait d'être communiqué aux Lavallois. Puisque nous avons un excellent vecteur d'informations qu'est Laval la vie. Je proposerais que, dans le prochain numéro, le rapport de la Chambre Régionale des Comptes soit publié in extenso, même en tout petit, afin qu'il ne devienne pas un sujet de polémique mais que les lavallois puissent être correctement informés et, pour ce faire, le meilleur moyen effectivement est de le reproduire dans le bulletin ou la revue municipale".  

 Mais en 2003, c'est lui le maire, et c'est sa propre gestion qui est sévèrement épinglée. Son opposition lui fait alors, fort logiquement, la même demande le 31 janvier 2003.  

 Il n'en a rien fait, bien au contraire. Le bulletin municipal n°79, de février 2003 n'en parle même pas. Il cite de vagues études du Point et de l'Express qui classent les villes selon divers critères souvent controversés : ainsi le faible taux de chômage (qui est en fait dû au départ massif des jeunes).  

 Heureusement,  en une étude approfondie de 45 pages intitulée "le petit d'Aubert illustré", le Vecteur Libre et Indépendant a communiqué ces rapports au monde entier, via internet.  

 La voix de son maître...

 

 

Maîtriser toute information, la domestiquer, est la spécialité de M. d'Aubert. Ainsi, pour les bulletins internes successifs de la Mairie à destination des employés municipaux. Un comité de rédaction est mis en place, mais les collègues dotés d'un esprit un peu critique en ont été soigneusement écartés. D'autres, pas forcément affidés au système, se lassent très vite. 

  

 

  Le comité de rédaction de "Services Compris", fin 1997

De même, les rédacteurs qui se succédent sont rarement des contestataires en puissance : il y a le gentil Alexandre Anquetil, neveu d'AGATHE, qui fut la sympathique animatrice de Radio-Perrine ; après un BTS communication, il avait  obtenu une licence à Sciences-Com de Nantes, école privée fondée par Philippe de Villiers. Il y a plus tard une chargée de communication particulièrement courageuse et indépendante, qui aura beaucoup à souffrir du système, Catherine Delage, et préfèrera partir après 4 années. Aujourd'hui, d'Aubert a "normalisé" l'information : la responsable de la communication interne est tout simplement une responsable départementale de l'UMP.

Pour bien comprendre l'état d'esprit de M. d'Aubert, il suffit de relire notre commentaire de l'annonce de recrutement pour le poste de rédacteur du bulletin interne lors de la création de "Services compris", en novembre 1997. 

Censure jusque dans le moindre détail...

De façon plus anecdotique, chacun se souvient que Jean-Pierre Bonet s'était fendu d'une note à tous les services afin de proscrire l'usage du terme "Centre Technique Municipal" pour désigner ce qu'il appelait "les ateliers Becquerel". Supprimer le nom, c'est déjà vouloir supprimer le service. Ce fut un échec : le terme CTM est resté dans tous les usages courants.  

 

Tous n'en meurent pas, mais tous en sont atteints...

La censure ne se limite pas à la seule mairie. Ainsi, le Comité d'Animation du Bourny (CAB), l'une des plus grosses associations de Laval, a officiellement pris position le 17 octobre 2007 pour "dénoncer la censure" dont a fait l'objet un de ses textes qui devait être publié dans le journal du quartier "Les Nouvelles". Cet article dénonçait l'inertie de la Mairie face aux inondations subies dans le quartier, et les erreurs de conceptions de certains ouvrages censés y remédier. Dans Ouest-France du 8 octobre 2007, un responsable du collectif du Bourny raconte : "Le directeur de cabinet de François d'Aubert m'a dit qu'il y avait dans notre article des choses qui déplaisaient au maire tant sur la forme que sur le fond". Et donc l'article ne paraît pas.

 

Quand j'entends le mot...

A l'inverse, il est permis d'en conclure que ce qui est publié dans la presse municipale plaît au maire. C'est sans doute le cas pour ces articles élogieux sur certains écrivains de la première moitié du XXème siècle : Alphonse de Chateaubriant, Maurras, Drieu La Rochelle, publiés dans le bulletin municipal officiel de la Ville de novembre et de décembre 2000.

 

 Des intellectuels et des anciens combattants ont vivement protesté,  s'insurgeant contre une telle apologie de ces écrivains qui furent antisémites et ont collaboré avec les nazis.

 Mais là, d'Aubert n'a pas censuré... 

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29 novembre 2007 4 29 /11 /novembre /2007 11:23

 

 

 FO a été censuré par d'AUBERT !

  

 VOICI CE QUE VOUS NE LIREZ PAS

 dans le n° de novembre de LAVAL-MUNICIPAUX (LAM…)

 __________________

 

 Régime indemnitaire : revalorisation pour tous !

  

FO a dénoncé, à plusieurs reprises, la différence de régime indemnitaire à fonction et grade équivalents entre agents de la mairie de Laval et de la Communauté d’Agglomération Lavalloise (Laval-Agglo), alors que le Maire et président s’est engagé à ce que celui-ci reste identique dans les deux collectivités.

 C’est d’ailleurs sur ce motif que le vendredi 6 octobre 2006, le maire de Laval a présenté une « délibération instituant » une indemnité de fonction et de résultat pour tous les agents relevant du cadre d’emploi des « administrateurs territoriaux ».

 Un seul agent fut concerné, il s’agit bien évidemment de notre directeur général des services qui a fait valoir l’égalité de traitement  qui prévaut entre les agents de la ville de Laval et les agents de la Communauté d’Agglomération Lavalloise pour réclamer la même indemnité que celle attribuée à son homologue de la CAL. Parce que FO a révélé « le pot aux roses », il a dû se « contenter » de 500 € par mois au lieu des 1600 € par mois qu'il comptait bien s'octroyer.

 Le 1er octobre dernier, Monsieur D’Aubert a octroyé aux seuls agents de la CAL une augmentation de leur  régime  indemnitaire. Quant aux agents de la ville de Laval… on les dédaigne.

 Nous exigeons, pour les agents de la ville de Laval, l’augmentation générale du régime indemnitaire (selon le principe appliqué à notre DGS il y a un an et les engagements de Monsieur D’Aubert.)

 Nous avons également appris, récemment, que des agents s’étaient vus octroyer une prime mensuelle substantielle sans réelle explication et justification de l’administration pendant que d’autres attendent depuis plusieurs mois la simple application du droit et de leur droit à la NBI accueil.

 C'est intolérable ! Ces manœuvres de l’administration participent à la propagation du climat délétère ressenti  par une majorité d’agents au sein des services de la ville de Laval.

  Le sentiment de mépris de l’employeur vis à vis des salariés de la ville de Laval ne fait que s’accroître avec de telles pratiques.

 

  Tout augmente, même le mépris vis-à-vis des agents territoriaux de la ville de Laval, sauf les salaires !

 ____________


 Ce texte gênait manifestement M. d'Aubert :

 il a décidé que vous ne deviez pas en avoir connaissance.

 Dans ce cas, il n'hésite pas à manier les ciseaux de la censure !

 Mais depuis, la revendication de Force Ouvrière a partiellement abouti…

  

 

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30 décembre 2005 5 30 /12 /décembre /2005 00:00

François d'Aubert n'est plus en surnombre !

 

 

 

Le Président de la République, dans son discours du 31 mai 2005, avait ainsi évalué son nouveau gouvernement : "J'ai demandé au Premier Ministre de constituer une équipe unie et déterminée qui fasse toute leur place aux compétences et aux talents."

 Bien que cela n'ait rien à voir, bien évidemment, M. d'Aubert avait cessé d'être ministre au 1er juin 2005. La République rémunère les ministres encore 6 mois après leur départ et M. d'Aubert arrivait donc en fin de droits au 1er décembre 2005. Le Plan Borloo a produit ses premiers effets… La cellule de reclassement de l'Elysée a parfaitement fonctionné. Le lundi 21 novembre 2005, était créée une nouvelle fonction : "Haut représentant pour la réalisation en France du projet international de réacteur expérimental thermonucléaire dit projet ITER" avec rang d'Ambassadeur (décret n°2005-1438 du 21/11/05, avec publication au Journal Officiel le 22 novembre 2005). 

 

Dès le mercredi 23 novembre 2005, François d'Aubert (dont le sens de la diplomatie est bien connu) était nommé sur ce poste en conseil des ministres :

 "Sur proposition du ministre des affaires étrangères :

 

- M. François d’AUBERT, conseiller référendaire de 1ère classe à la Cour des comptes, est nommé ambassadeur, haut représentant pour la réalisation en France du projet ITER.." 

A 62 ans, François d'Aubert entame donc une nouvelle carrière de fonctionnaire.

 Rappelons nous cet article de l'Expansion du 29 mai 1995 :

 

"François d'Aubert, fougueux secrétaire d'Etat au Budget, pourrait lui-même bientôt regretter sa formule, dont on ne sait encore si elle était péremptoire ou bien prémonitoire : Trouver 20 milliards de francs d'économies sur 1 500 milliards, expliquait le procureur anti-Trésor, cela paraît à la portée de n'importe quel expert-comptable...

Bercy s'étonne que la France entretienne 417 postes diplomatiques (dont 123 consulats, soit le double de l'Allemagne, qui a pourtant deux fois plus d'expatriés que nous)."  

 

Mais ce n'est pas tout !

Dans son ancienne carrière de fonctionnaire (Cour des Comptes), M. d'Aubert a bénéficié en cet été 2005 de 2 promotions en quelques semaines : d'auditeur de 1ère classe en conseiller référendaire de 2ème classe par décret du 3 août 2005 (JO du 5 août 2005), puis de conseiller référendaire de 2ème classe en 1ère classe par décret du 14 septembre 2005 (JO du 15 septembre 2005) !

Cela nous laisse rêveurs…

 

Imaginons ce que cela donnerait chez nous, à la Mairie de LAVAL :

le CTP est réuni un 25 novembre à 15h ; à 20h, le conseil municipal crée les postes ; dès 10h du matin le lendemain, la CAP se réunit pour établir le tableau des avancements de grades. Le 27 novembre au matin, les agents municipaux Dupont, Durant, Dubois, Dumoulin,…sont promus à leurs nouveaux grades. Dès le 1er décembre, leurs fiches de paie sont actualisées.  

 

 

Si M. Troadec, adjoint au personnel, parvenait à de telles performances, le dialogue social s'améliorerait à la Ville de Laval…  

 

LAVAL - VILLE D'ART ET D'HISTOIRE (Mayenne) 54 000 habitants - centre d'une agglomération de 92 000 habitants - ville dynamique, universitaire, qualité de vie exceptionnelle, 1 h 35 de Paris par T.G.V., aux portes de l'ouest recrute :

 dans le cadre d’emplois des AMBASSADEURS,

 Haut représentant pour la réalisation en France du projet international de réacteur expérimental thermonucléaire dit "projet ITER" (H/F).

 

 

Savoir faire :

 - Connaissances scientifiques pointues notamment dans le domaine de la physique nucléaire (y compris enfouissement des déchets).

 - Sens de l'organisation.

 - Connaissance des cultures notamment japonaise.

 Savoir être :

 

 

 

 

 

 

 

Sens de la diplomatie, de la négociation et du compromis

 

 

 

Conditions de rémunération statutaires cumulables avec les indemnités liées aux mandats électifs.

 

 Inutile d'adresser votre lettre manuscrite de candidature + C.V. + dernier arrêté de situation administrative

à Monsieur le Maire - Service Gestion de l'Emploi

- Place du Onze Novembre B.P. 1327 - 53013 LAVAL CEDEX,

 

 

 

 

le poste est déjà pourvu !

 

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31 octobre 2005 1 31 /10 /octobre /2005 00:00

En cet été 2005, chaque jour amène son lot de catastrophes, un immeuble qui brûle, un avion qui tombe, un cyclone qui brise la Louisiane et le Mississipi, le baril de pétrole qui s'envole.
Et à Laval ?
Laval craignait la canicule, et c'est la Biennale qui trinque.
Début août, la chapelle St Julien a dû être fermée en toute hâte pour cause de chutes de pierre.
Après quinze jours d'"immobilisme", le 2 septembre 2005, le service prévention et relations sociales l'officialise :
"Vous avez été dernièrement confronté à une infection au vieux château du parasite : phtyrus corporis?"
En fait, ce doit être une bébête hybride car ce nom savant n'existe pas. Par contre nos recherches nous ont permis de trouver ceci :
Pédiculus humanis corporis ou pou de corps, cette variété de poux se rencontre plus spécifiquement là où existe un frottement avec les vêtements (poignets, aisselles, ceinture, pieds). Pédiculus corporis transmet par ses déjections trois maladies : le typhus exanthématique et la fièvre récurrente cosmopolite ou borréliose et la fièvre des tranchées.
Phtirius inguinalis ou phtiriase ou pou du pubis ou plus communément "Morpion". Sa localisation se fait tout d'abord aux poils du pubis puis s'étend progressivement aux poils des aisselles? Le médecin recherche de façon systématique des signes cliniques en faveur d'autres maladies sexuellement transmissibles (infection à VIH, syphilis?).
L'absence de traitement favorise l'envahissement.
Extraits d'information médicale
"Les poux de corps sont plus prolifiques et plus gros que les poux de tête. Ils se logent dans les vêtements. Très contagieux, ils ne s'observent aujourd'hui que chez les sujets vivant dans des conditions d'hygiène défectueuse?"

Les locaux municipaux sont donc devenus des taudis !

Quand aux conseils du service prévention et relations sociales, c'est édifiant :
"Si vous avez des piqûres sur votre corps, je vous conseille d'aller consulter votre médecin traitant pour qu'il vous prescrive le traitement adéquat. Je vais présenter le dossier à la commission de réforme pour vérifier si ce traitement ne peut pas être pris en charge au titre d'un accident de travail?"
Que fait la médecine du travail ?
Pourquoi le CHS n'a-t-il pas été réuni en urgence et ses membres représentant le personnel informés ?
Et le traitement préconisé par le service prévention et relations sociales ne correspond en rien à tout ce que nous avons pu trouver :
"Si vous avez constaté une infection à votre domicile, je vous conseille de shampouiner vos moquettes, fauteuils et tentures. Pour vos vêtements, il suffit de les nettoyer à 30°C"
Un tel traitement est insuffisant !

Voici ce que nous avons pu trouver comme informations sérieuses :
Un nettoyage soigneux à l'aide de shampooing et le savonnage ne sont pas suffisants pour faire disparaître les poux. Il existe différents produits destinés à détruire les poux : le clofémate, le DDT ou dichlorodiphényl trichloroéthane, le malathion et les pyréthrines.
Il faut également traiter les vêtements, les serviettes, les draps,? et les nettoyer à plus de 60°C. L'entourage de la personne infestée doit être traité.
Enfin il n'est pas inutile de signaler qu'aucun de ces traitements n'est remboursé par la sécurité sociale?
Qui va payer ?

Il est d'usage de garder le meilleur pour la FIN, et bien nous y sommes :
"Je vous remercie d'observer la plus grande discrétion quant à cette infestation, tant vis à vis du public que de votre entourage professionnel." dixit la direction.
C'est clair : "silence et bouche cousue", il sera toujours temps de parler quand tout Laval aura la "Gratte-Gratte".
La Mayenne avait fait les gros titres des journaux nationaux, au printemps 2001, dans le cadre de l'épizootie de fièvre aphteuse.

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30 septembre 2005 5 30 /09 /septembre /2005 00:00

Intersyndicale  CGT  CFDT  FO
Dialogue social : "Le nettoyage"

Le CTP s'est réuni le jeudi 30 juin sur deux thèmes :
 1 - Changement des horaires d'ouverture de la bibliothèque municipale (dossier qui ne présentait même pas les incidences pour le personnel).
 2 - Bilan social de la ville et du CCAS.

Dès le début de la séance, les micros des représentants du personnel ont été coupés à plusieurs reprises.

Après la censure écrite de plus en plus fréquente, c'est la censure orale des représentants élus du personnel en CTP.

Le président de séance, Monsieur TROADEC, se révèle inapte à construire un dialogue social et une politique contractuelle, confirmant ainsi l'ambiance lourde de ces huit derniers mois :

 1 – Refus systématique d'inscrire à l'ordre du jour les questions demandées par l'ensemble des représentants élus du personnel alors que même la loi l'y oblige. Mais par contre demande de participer à des réunions informelles !

 2 – Non-réponse à de nombreuses lettres liées à vos conditions de travail quotidien et à votre environnement professionnel.

 3 – Dossiers présentés à l'avis du CTP ne contenant pas les informations indispensables à un vote responsable des représentants du personnel.

 4 – Refus systématique de prendre en compte les propositions présentées par le personnel.
    "On ne vous écoute pas."

 5 – Attaques personnelles contre les agents allant jusqu'à utiliser les propos que vous pouvez confier.

 6 – Mise en place de l'évaluation sans aucune  concertation des instances paritaires avec des conséquences graves à prévoir pour votre carrière.
    " Affaire à suivre : Nous vous en reparlerons !"

Monsieur le Maire, qui que vous soyez, nous vous demandons de mettre en place un véritable dialogue social à la ville de LAVAL.

Nous ne pouvons plus poursuivre les réunions des instances paritaires dans le climat actuel de leur déroulement.

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1 septembre 2005 4 01 /09 /septembre /2005 00:00

Avant même de mettre en place l'évaluation pour son personnel, notre ex-futur Maire de Laval se trouve évalué pour l'action qu'il a menée depuis un an en tant que Ministre délégué à la Recherche.

 

D'abord par le Président de la République dans son discours du 31 mai 2005 puisqu'il indiquait ceci parlant des futurs membres du gouvernement :

 

"J'ai demandé au Premier Ministre de constituer une équipe unie et déterminée qui fasse toute leur place aux compétences et aux talents." Il faut croire que M. d'Aubert n'a ni les unes ni les autres puisqu'il n'en fait pas partie.

 

Enfin vendredi 3 juin 2005, le journal Libération écrivait ceci "Enfin à la Recherche, François d'Aubert paie son incapacité à faire cesser le conflit avec les chercheurs."

 

On sait comment il agit avec les employés municipaux de Laval. Les mêmes causes pourraient produire les mêmes effets?

 

Suivant que vous serez?

 

Quelques uns d'entre nous se donnent la peine de préparer les concours de la fonction publique territoriale, de les passer, d'être reçus. Vous pensiez alors avoir fait la plus dure partie du chemin. Erreur, le couperet n'est pas celui que l'on croit. Il reste encore la nomination.

 

Et à la Mairie de Laval, point ne sert d'avoir le concours si l'on a point d'entre gens !

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